- DR10_136
- 4905
- DERAEDT, Lettres, vol.10 , p. 136
- Orig.ms. ACR, AF 62; D'A., T.D.26, n.452, p.46.
- 1 ACTION POLITIQUE
1 LIBERTE DE L'ENSEIGNEMENT
1 MONARCHIE
1 PARLEMENT
1 RELIGIEUSES DE L'ASSOMPTION
1 ROYALISTES
2 CHAMBORD, COMTE DE
2 CHAULNES, GABRIEL DE
2 GRIMAUD, LOUIS
2 LABOULAYE, EDOUARD-RENE DE
3 BORDEAUX
3 FRANCE
3 LOURDES
3 PARIS
3 ROME - AU PERE FRANCOIS PICARD
- PICARD François aa
- Nîmes, 4 nov[embre 18]73.
- 4 nov 1873
- Nîmes
Cher ami,
Votre lettre renferme une idée parfaite; mais est-ce à nous à la lancer(1)? N’en avons-nous pas assez sur les bras? Ce serait pourtant un moyen de savoir l’opinion de la France. Toutefois on nous accuserait de politique. L’idée est bonne, mais manipulée par des laïcs.
Je travaillerai Laboulaye, quand j’aurai le rapport que je n’ai pas(2). Mes souvenirs les plus affectueux aux Soeurs de B[ordeau]x.
Totus tibi.
E.D’ALZON.
Quand allez-vous à Paris?
E.D'ALZON1. Le P. Picard propose un voeu par lequel les Comités des pèlerinages, les Comités catholiques, etc... s'engageraient à envoyer des représentants à Rome, à Lourdes et autres hauts lieux "pour remercier". De quoi le P. Picard peut-il bien vouloir remercier le ciel sinon de l'arrivée toujours espérée d'Henri V sur le trône de France ? C'est bien ce que la réponse du P. d'Alzon laisse entendre.
2. Voir *Lettre 4903, n.2. - Dans son *Histoire de la liberté d'enseignement en France* (p.486, Paris, 1898), Louis GRIMAUD écrit que chaque fois qu'un projet sur la liberté de l'enseignement avait été porté devant les Chambres, toute la presse s'y était intéressée, mais qu'en 1873 la presse catholique est muette : nous ne pouvons donc, dit-il, connaître les dispositions des catholiques. La *R.E.C.* du moins - c'était son rôle - manifestait sans cesse son intérêt pour les projets concernant l'enseignement et spécialement pour les travaux de la commission Laboulaye. Ainsi dans sa "Chronique du mois" en janvier 1873 (t.4, p.333), elle s'intéresse aux lois relatives à l'enseignement, en mars (p.515) et en avril (p.612), à la commission de l'enseignement supérieur. En janvier elle a également publié les voeux à l'Assemblée nationale rédigés par le bureau de renseignements issu du congrès de l'enseignement chrétien de septembre 1872, et ces voeux concernent notamment la liberté de l'enseignement supérieur. En novembre 1873 elle publiera, sous la forme d'une lettre du vicomte de Chaulnes au P. d'Alzon, une critique du rapport Laboulaye, qui sera suivie en décembre de la réponse du P. d'Alzon.
2. Voir *Lettre 4903, n.2. - Dans son *Histoire de la liberté d'enseignement en France* (p.486, Paris, 1898), Louis GRIMAUD écrit que chaque fois qu'un projet sur la liberté de l'enseignement avait été porté devant les Chambres, toute la presse s'y était intéressée, mais qu'en 1873 la presse catholique est muette : nous ne pouvons donc, dit-il, connaître les dispositions des catholiques. La *R.E.C.* du moins - c'était son rôle - manifestait sans cesse son intérêt pour les projets concernant l'enseignement et spécialement pour les travaux de la commission Laboulaye. Ainsi dans sa "Chronique du mois" en janvier 1873 (t.4, p.333), elle s'intéresse aux lois relatives à l'enseignement, en mars (p.515) et en avril (p.612), à la commission de l'enseignement supérieur. En janvier elle a également publié les voeux à l'Assemblée nationale rédigés par le bureau de renseignements issu du congrès de l'enseignement chrétien de septembre 1872, et ces voeux concernent notamment la liberté de l'enseignement supérieur. En novembre 1873 elle publiera, sous la forme d'une lettre du vicomte de Chaulnes au P. d'Alzon, une critique du rapport Laboulaye, qui sera suivie en décembre de la réponse du P. d'Alzon.