- DR09_429
- 4689
- DERAEDT, Lettres, vol.9 , p. 429
- Orig.ms. AC O.A.; Photoc. ACR, AH 421; D'A., T.D.30, n.405, pp.225-226.
- 1 COLERE
1 CONTRARIETES
1 COUCHER
1 DEPENSES
1 REPOS
2 BAILLY, EMMANUEL
2 CORRENSON, AUGUSTINE
2 PICARD, FRANCOIS
3 PARIS - A LA MERE EMMANUEL-MARIE CORRENSON
- CORRENSON_MERE Emmanuel-Marie
- Paris, le 7 septembre 1872.
- 7 sep 1872
- Paris
Ma chère fille,
Je quitte Paris après-demain matin, lundi, à moins que les mauvais tours des Jésuites ne m’en empêchent. Je me suis couché à 1 heure. On ne dort pas à Paris. Nous sommes au milieu des plus curieux orages. Les Jésuites s’y agitent de la plus incroyable façon(1). Malheureusement pour eux, ils ne savent pas à qui ils ont à faire.
Au fond je vous écris pour vous montrer votre timbre sec et votre timbre rouge. Je vais les mettre sur une enveloppe. Le P. Emmanuel est en face de moi, écrivant, vous offrant ses hommages très respectueux. Il est furieux, il a dépensé deux cent francs pour venir ici et les Jésuites veulent le flouer. N’est-ce pas atroce? J’ai écrit depuis minuit cinq ou six projets de lettres, sans compter ceux du P. Picard. Si je n’avais la tête rompue, ce serait assez amusant.
Adieu, ma fille. Mes tendresses à Titina, si elle est encore de ce monde.
E.D'ALZON.