- DR09_169
- 4398
- DERAEDT, Lettres, vol.9 , p. 169
- Cop.ms. du P. Emm. Bailly ACR, AP 23; D'A., T.D.40, n.9, p.144.
- 1 ASSOMPTIONNISTES
1 CADRE DE LA VIE RELIGIEUSE
1 CONSTITUTIONS DES ASSOMPTIONNISTES
1 DROIT CANON
1 GOUVERNEMENT DE LA CONGREGATION DES ASSOMPTIONNISTES
1 MISSION D'AUSTRALIE
1 PROPRIETES FONCIERES
1 RELIGIEUX DE CHOEUR ASSOMPTIONNISTES
2 BAILLY, VINCENT DE PAUL
2 BRUN, HENRI
2 HUDRY, POLYCARPE
2 TISSOT, PAUL-ELPHEGE
3 AUSTRALIE
3 FRANCE
3 MARYBOROUGH
3 NIMES
3 PARIS
3 ROME
3 SAVOIE - A MONSEIGNEUR QUINN, EVEQUE DE BRISBANE
- QUINN Mgr
- Notre-Dame des Châteaux, 27 août [18]71.
- 27 aug 1871
- Notre-Dame des Châteaux
Monseigneur,
Il m’est bien facile de répondre à votre Grandeur et de lui éviter la peine de venir à Nîmes, où pourtant je serais bien heureux de la recevoir tout le mois de septembre et d’octobre, pourvu qu’elle me prévienne quelques jours à l’avance(1).
1° Je ne pense pas envoyer des religieux en Australie, avant deux ans.
2° Le P. Brun viendra en France à cette époque et emmènera deux de nos Pères qui seront disponibles; j’en donnerai le plus possible.
3° Votre Grandeur aura bien voulu autoriser le P. Brun à acquérir une propriété.
4° Votre Grandeur voudra bien donner l’institution canonique, avec la clause qu’elle aura valeur le jour où 4 religieux de choeur seront arrivés en Australie.
5° La communauté sera établie du côté de Maryborough.
6° Elle se gouvernera d’après les règles déjà approuvées par Rome et celles qui le seront plus tard. Je prie votre Grandeur de me faire savoir si ces conditions lui agréent; sans quoi j’aurais le regret de lui laisser le P. Tissot, mais de retirer le P. Brun et de renoncer à l’espoir de lui donner plus tard des sujets(2).
Je suis avec le plus profond respect, Monseigneur, votre très humble et obéissant serviteur
E.D'ALZON.2. Le P. d'Alzon a donné de longue date au P. Brun des instructions allant dans le sens de notre lettre. Le 8 juillet le P. Brun a écrit qu'il s'y conformera scrupuleusement et les rappellera respectueusement mais fermement à l'évêque quand ce dernier sera de retour. Dans la même lettre il écrit : "Fr. Polycarpe est un parfait religieux. Il exerce une bonne influence sur tous ceux qui ont des rapports avec lui". Il annonce aussi que ses dettes sont payées : cette pierre d'achoppement dans ses relations avec le P. d'Alzon n'existe donc plus.