- DR09_013
- 4239
- DERAEDT, Lettres, vol.9 , p. 13
- Orig.ms. ACR, AL 14; D'A., T.D.34, n.13, pp.146-147.
- 1 ETERNITE
1 MALADIES
1 MORT
2 PLEINDOUX, ALEXANDRE
2 VALAT, ANSELME
2 VALAT, MADAME ANSELME - A MONSIEUR NUMA BARAGNON
- BARAGNON_NUMA
- Nîmes, 14 février [18]71.
- 14 feb 1871
- Nîmes
Notre correspondance, mon cher ami, commencera(1) d’une douloureuse manière. Valat(2), notre excellent ami, est mort cette nuit. Il avait passé à s’occuper d’affaires toute la journée d’hier, il avait terminé sa correspondance ; à 10 h. 1/2, il alla dans sa chambre; une heure après, il rentra chez sa femme et lui dit: « Je suis mort ». Mme Valat envoya chercher Pleindoux. « Non, dit-il, qu’on aille chez le P. d’Alzon d’abord ». Je me hâte d’accourir, mais suis-je arrivé à temps? J’ai cru sentir le pouls qui battait encore. A minuit, il était mort. Pleindoux, qui arriva un moment après moi, me dit que c’était une embolie. La lutte avait à peine duré vingt minutes.
Adieu. Voilà la vie et de quoi penser à l’éternité. Je vous embrasse.
E.D'ALZON.2. Anselme Valat, avocat et ami du P. d'Alzon, qui recourut souvent à ses services. Ils se trouvèrent en plusieurs occasions aux côtés l'un de l'autre dans les luttes politiques (voir par ex. *Lettre* 3077 et n.1).