- DR08_515
- 4192
- DERAEDT, Lettres, vol.8 , p. 515
- Orig.ms. AC O.A.; Photoc. ACR, AH 418; D'A., T.D.30, n.342, p.164.
- 1 CHAPELLE
1 HOMMES
1 NEUVAINE DE MESSES
1 OBLATES
1 PREDICATION DE RETRAITES
1 PROVIDENCE
1 REPOS
1 RESSOURCES MATERIELLES
1 SERMONS
2 DURAND, MADELEINE
2 JOULE, JEAN-MARIE
2 SAUGRAIN, HIPPOLYTE
3 ESPEROU, L'
3 VIGAN, LE - A LA MERE EMMANUEL-MARIE CORRENSON
- CORRENSON_MERE Emmanuel-Marie
- [Le Vigan], Dimanche soir [23 octobre 18]70.
- 23 oct 1870
- Le Vigan
Quoique je ne veuille pas vous écrire, je trouve pourtant très important de vous dire un petit bonjour, chère petite Mère, et ma volonté cède à l’importance de la nouvelle à vous donner. Evidemment je suis venu ici pour ne pas me reposer. Ainsi le décide le P. Hippolyte. Peu s’en est fallu qu’au lieu de prêcher une retraite j’en prêchasse deux; je dois m’estimer heureux de n’en prêcher qu’une. Enfin, tous les soirs à 8 heures, je parlerai aux hommes. On dit qu’ils seront nombreux. Ce matin, a fini une neuvaine prêchée dans notre chapelle par le curé de l’Espérou. Mais les Viganais sont insatiables; il leur faut sans cesse des sermons. Je commence ce soir une retraite pour les hommes(1).
J’ai vu deux fois les Oblates hier au soir et ce matin; je n’ai parlé à personne en particulier. Hier, j’étais avec le Père Hippolyte; ce matin, avec le Père Jean-Marie. Il faudrait bien que ces bonnes filles eussent un peu de pain assuré et, après tout, peut-être autant vaut-il qu’elles comptent sur la Providence.
Vous n’aurez pas autre chose pour ce soir, parce qu’il me faut préparer mon instruction. Adieu donc, ma chère fille, et tout à vous en N.-S.
E.D'ALZON.