- DR06_296
- 3052
- DERAEDT, Lettres, vol.6 , p. 296
- Orig.ms. AC O.A.; Photoc. ACR, AH 405; D'A., T.D. 29, n. 83, p. 95; QUENARD, pp. 74-75.
- 1 BULGARES
1 CONTRARIETES
1 HABIT RELIGIEUX
1 OBLATES
1 PAPE
1 POSTULAT
1 VOCATION RELIGIEUSE
2 CHAUDORDY, ANGELINA
2 COURCY, MARIE-GABRIELLE DE
2 DALMIER, NATHALIE
2 GALABERT, VICTORIN
2 MERIGNARGUES, MADAME DE
2 PIE IX
2 PLANTIER, CLAUDE-HENRI
2 PLEINDOUX, AUGUSTIN
3 PARIS - A LA MERE EMMANUEL-MARIE CORRENSON
- CORRENSON_MERE Emmanuel-Marie
- Nîmes, 18 juillet [18]67.
- 18 jul 1867
- Nîmes
Ma chère enfant,
Avec votre permission nous arrangerons l’affaire de votre postulante de 45 ans, à mon arrivée à Paris(1).
Vous avez une bénédiction apostolique accordée aux Oblates par Pie IX au P. Galabert, qui l’a demandée lors de l’audience accordée à l’évêque des Bulgares. Le Pape a donné à ce bon Père un camée et a posé fortement sa main sur sa tête en lui disant: « Encore ceci pour le théologien à tête pelée ». Le mot italien veut dire à tête de courge. Le P. Galabert est bien content(2).
Quant à votre costume, je ne comprends pas qu’on y revienne. Il me semble très bien ainsi et je crois qu’il serait bon que vous disiez une bonne fois que vous êtes très reconnaissante des conseils qu’on vous donne, mais qu’il faut laisser aux Oblates la fantaisie de faire leur costume, comme les dames de l’Assomption ont fait le leur.
Soeur Nathalie a deux postulantes en poche, la Mère Marie-Gabrielle m’en a présenté une troisième. J’avais écrit à Angélina une longue lettre pour la pousser à l’Assomption et lui faire voir les difficultés qu’elle aurait à vous obéir, à tenir le voeu d’aller dans les Missions, etc., etc. Elle m’a déclaré ce matin que rien ne l’arrêtait. Me voilà bien embarrassé, car franchement pour une foule [de] motifs je la préférerais à l’Assomption. Parlez, si vous le voulez, de cela à Mme la supérieure.
Adieu, bien chère fille. J’ai une autre lettre à faire, je vous dis adieu. Croyez-moi bien souvent votre Père.
E.D'ALZON.2. Cette familiarité du pape consolait le P. Galabert de la froideur de l'audience du 13 décembre 1862 (voir *Lettre* 1878, n. 2).
3. Les griefs de M. Pleindoux concernaient le comportement du P. d'Alzon vis- à-vis de sa petite-fille. "Nous revenons au Moyen Age", avait-il dit à Mme de Mérignargues (v. *Lettre* 3024).