- DR06_270
- 3022
- DERAEDT, Lettres, vol.6 , p. 270
- Orig.ms. AC O.A.; Photoc. ACR, AH 404; D'A., T.D. 29, n. 75, p. 87; QUENARD, pp. 66-67.
- 1 ASSOMPTION
1 NOVICIAT
1 OBLATES
1 SUPERIEURE
2 COMTE, ANTOINE-THEODORE
2 MERIGNARGUES, ISABELLE DE
3 NIMES - A LA MERE EMMANUEL-MARIE CORRENSON
- CORRENSON_MERE Emmanuel-Marie
- [Nîmes, avant le 27 juin 1867](1).
- 27 jun 1867
- Nîmes
Chère petite Mère,
J’ai vu M. Conte, je lui ai dit ce qui était convenu entre nous. Seulement, pour savoir si vous songiez aux Oblates, il m’a dit: « Je crois être sûr que si Mlle Marie entrait chez les Oblates pour y être supérieure, on le verrait avec moins de peine que si elle allait ailleurs, parce qu’elle ne quitterait pas Nîmes ». Je lui ai répondu: « Evidemment, si elle allait aux Oblates, elle resterait ici, mais si elle va à l’Assomption, il faudra qu’elle passe deux ou trois ans hors de Nîmes; toutefois, je la redemanderai bien sûr après son noviciat ». Il m’a dit qu’il attendrait que Mme votre mère fût mieux pour lui parler, mais je ne m’y fie pas.
Supérieure des Oblates à Nîmes, c’est ce que l’on accepterait. Il a été bien établi: 1° que vous pensiez sérieusement au couvent; 2° que je croyais que cette fois c’était sérieux; 3° que je ne pouvais dire encore où vous iriez; 4° que l’on ne pouvait dire quand vous partiriez; 5° que je prévenais loyalement quand je voyais quelque chose de très sérieux.
Bonsoir, ma fille.
E.D'ALZON.