- DR06_184
- 2924
- DERAEDT, Lettres, vol.6 , p. 184
- Orig.ms. ACR, AE 233; D'A., T.D. 25, n. 233, p. 186.
- 1 ANGLICANISME
1 COLLEGE DE CLICHY
1 EMBARRAS FINANCIERS
1 OEUVRES D'ORIENT
1 VENTES DE TERRAINS
1 VIN
2 BAILLY, VINCENT DE PAUL
2 GALABERT, VICTORIN
2 MILLERET, MARIE-EUGENIE
2 PIE IX
2 SEGUR, ANATOLE DE
3 ANGLETERRE
3 ROME - AU PERE FRANCOIS PICARD
- PICARD François aa
- Nîmes, le 10 décembre 1866.
- 10 dec 1866
- Nîmes
Mon bien cher ami,
Vous allez faire ce que vous pourrez pour me venir en aide. J’ai à payer deux traites pour le P. Galabert, l’une samedi 15, l’autre le 30, chacune de 1.000 francs. Je comptais sur mon vin, je l’ai vendu à peu près 6 francs l’hectolitre. Tirez de là!… Tâchez de voir si avec la petite oeuvre de Bulgarie vous ne pourrez pas m’envoyer quelque chose. Il faut que je trouve les 4.000 francs promis et non donnés. Voyez à l’Oeuvre d’Orient. Je vous en prie, secouez-vous un peu. Ah! quand rentrerai-je dans ce qui m’est dû sur Clichy! Préparez au moins une vente pour le printemps.
M. de Ségur me demande mon dernier article(1). Je lui réponds que je vous avais prié de m’envoyer une seconde épreuve avec des marges plus larges, afin de faire plus de corrections, et que vous m’aviez envoyé une seconde épreuve avec des marges beaucoup plus étroites. J’attends une troisième épreuve sans marges, afin que les corrections soient impossibles.
Le P. V[incent] de P[aul] m’écrivait, il y aura mercredi quinze jours: « Demain, jeudi, j’ai une audience du Pape ». Il pouvait m’écrire le vendredi. J’aurais eu sa lettre mardi dernier, je n’ai rien reçu(2). La supérieure désire qu’il reste encore à Rome. En attendant, je suis ici à trente mille affaires et sans le sou. Ainsi soit-il?
Adieu, cher ami. Donnez-nous vos prières, si vous ne nous donnez pas autre chose.
E.D'ALZON.2. Plus exactement, le jeudi 29 novembre le P. Bailly lui a écrit: "Demain vendredi à 11 h. audience". Le compte rendu de cette audience est donné en post-scriptum à la même lettre, mais sur un feuillet séparé que le P. d'Alzon a dû égarer avant même de l'avoir lu.