DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 344

• DR05_344
• 2554
• DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 344
• Orig.ms. ACR, AD 1385; D'A., T.D. 23, n. 844, pp. 175-176.

• 1 AUMONIER
  1 CRITIQUES
  1 DOT
  1 FATIGUE
  1 MAITRESSE DES NOVICES
  1 MISSION D'ANGLETERRE
  1 OBLATES
  1 PRIERE DE DEMANDE
  1 PRIEURE DE NIMES
  1 PRISE DE VOILE
  1 RELIGIEUSES DE L'ASSOMPTION
  1 TRISTESSE
  1 VOYAGES
  2 CHAUVAT, MARIE-GENEVIEVE
  2 COURCY, MARIE-GABRIELLE DE
  2 DEFORGES, JENNY
  2 GALERAN, HENRI
  2 PETER, MARIE-MADELEINE DE
  2 ROBERNIER, DE
  2 ROBERNIER, MARIE-CHARLOTTE DE
  2 ROCHER, THERESE-AUGUSTINE DE
  2 ROUSSEAUX, MARIE DU SACRE-COEUR
  2 SAUGRAIN, HIPPOLYTE
  3 AUTEUIL
  3 LAMALOU-LES-BAINS
  3 LONDRES
  3 NIMES, DIOCESE
  3 VIGAN, LE
• A LA MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
• MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
• Nîmes, le 15 juin 1865.
• 15 jun 1865
• Nîmes
• Evêché de Nîmes

Ma chère fille,

Vous êtes trop occupée à Londres pour que je veuille vous parler longtemps, seulement je tiens à vous dire que les choses sont maintenant arrangées pour les Oblates et que rien ne presse pour la religieuse que vous pourrez nous envoyer. Comme je préférerais Soeur M.-Madeleine, je crois qu’on pourrait l’attendre jusque vers le 6 ou 7 août, époque où je compte donner l’habit à huit ou dix de ces filles; on pourrait même attendre jusqu’au 14. J’ai mis un peu l’affaire entre les mains du P. Hippolyte.

Je suis allé passer une partie de la journée chez vos filles du prieuré. Evidemment l’esprit de persiflage y est un peu trop fort. Soeur M.-Geneviève est désespérante de tristesse depuis votre lettre sur Jenny(1). Soeur M. du Sacré-Coeur fait toujours de petites habiletés cousues avec du fil blanc, mais est bonne fille et le serait bien plus, si elle ne se croyait pas tant d’esprit. Plusieurs Soeurs, que j’ai vues, me font l’effet d’être ravies de Soeur M.-Gabrielle. Pour ce qui m’est personnel, j’en suis enchanté. Je demande quatre ou cinq jours de plus pour le séjour de Soeur Thérèse-Augustine, qui est réellement très édifiante.

Je vais être obligé de partir pour Le Vigan pour une triste affaire, mais qui regarde le diocèse; j’y serai peu de jours. Je voudrais aller passer quinze jours à Lamalou, car je me sens assez fatigué pour le moment. Adieu, ma fille. Que puis-je faire pour vous dilater l’âme? Croyez que je le désire bien sincèrement et que je le demande à Dieu du fond du coeur.