- DR05_292
- 2498
- DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 292
- Orig.ms. ACR, AD 1374; D'A., T.D. 23, n. 833, pp. 162-163.
- 1 ADORATION DU SAINT-SACREMENT
1 CAPITAUX
1 CHAPELLE
1 CONTRAT DE LOCATION
1 CREANCES A PAYER
1 FATIGUE
1 INTERETS
1 MAITRESSES
1 MISSIONS ETRANGERES
1 OBLATES
1 RELIGIEUSES DE L'ASSOMPTION
1 RESSOURCES FINANCIERES
1 SOEURS CONVERSES
1 TRAVAIL
1 TRAVAIL DE L'ETUDE
1 VOCATION RELIGIEUSE
2 BRUN, HENRI
2 GALABERT, VICTORIN
2 PICARD, FRANCOIS
2 SAUGRAIN, HIPPOLYTE
3 NIMES
3 PARIS, RUE FRANCOIS Ier
3 SEDAN
3 VIGAN, LE - A LA MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
- MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
- Le Vigan, le 27 avril 1865.
- 27 apr 1865
- Le Vigan
Je vous félicite de tout mon coeur, ma fille, de ce que vous avez la promesse de l’exposition(1). C’est une faveur extrême et j’espère bien que nos Oblates, au Vigan, l’auront sous très peu de temps. Nous avons loué une maison qui réellement nous coûtera à peine 200 francs par an, et qui sera assez grande pour contenir de trente à trente-cinq personnes. Quel dommage que vous ne puissiez pas nous envoyer une religieuse! Nous ouvrirons le 24 ou le 26 mai. Les filles devront gagner leur vie et adorer le Saint-Sacrement; les plus actives, les plus intelligentes et les plus fortes seront plus tard envoyées à Nîmes pour étudier. Du reste, nous aurons deux ou trois institutrices pour commencer. Le P. Hippolyte prétend que nous aurons avant trois mois une vingtaine de sujets, et je n’en serais pas surpris, à voir toutes les ressources de foi que l’on trouve dans nos montagnes. J’espère bien vous procurer aussi des Soeurs converses, car toutes n’auront pas la vocation de la vie pénitente et un peu immobile, ni la vocation des missions.
Que vous êtes heureuse de trouver de l’argent! Avec le silence du P. Picard je ne sais ce que je puis espérer: ni capital ni intérêts. Cependant il y a deux ans qu’il croyait pouvoir commencer à rembourser quelque chose. Ce bon P. Picard baisse-t-il? Que fait-il? Tous les religieux se plaignent de son silence et de celui des siens, qu’il pourrait bien obliger à écrire, s’il ne le peut lui-même. Le P. Hippolyte, du Vigan, fait à Paris les affaires du P. Brun et du P. Galabert, parce que ceux-ci sont fatigués d’écrire à la rue François Ier. Je le lui ai tant dit – au P. Picard – que je crains de le fatiguer. Même pour Saint-François de Sales, il ne fait ni ne fait faire les plus simples commissions.
Adieu et tout vôtre en Notre-Seigneur.
E.D'ALZON.