- DR05_171
- 2357
- DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 171
- Orig.ms. ACR, AK 76; D'A., T.D. 33, n. 86, pp. 51-52.
- 1 ACHAT DE TERRAINS
1 BIENS-FONDS
1 BIENS IMMEUBLES
1 COLLEGE DE NIMES
1 COLLEGES
1 CONTRAT DE LOCATION
1 DOUCEUR
1 IMMEUBLES
1 JOIE
1 NOVICES ASSOMPTIONNISTES
1 ORAISON
1 PAQUES
1 PATRONAGES
1 PROPRIETES FONCIERES
1 REGULARITE
1 VACANCES
1 VENTES DE TERRAINS
2 ALLEMAND, LOUIS
2 EYSSETTE
2 JOURDAN, RAPHAEL
2 PLANTIER, CLAUDE-HENRI
3 NIMES, AVENUE FEUCHERES
3 VIGAN, LE - AU PERE HIPPOLYTE SAUGRAIN
- SAUGRAIN Hippolyte aa
- [Nîmes, le 22 octobre 1864](1).
- 22 oct 1864
- Nîmes
Cher ami,
Deux lettres! Vous allez crier qu’une enveloppe eût suffi, mais il fallait deux timbres. Monseigneur est enchanté de vous et pousse au collège(2). Je vais parler à Allemand, qui sera obligé d’aller passer les vacances de Pâques au Vigan. Monseigneur voudrait qu’on ouvrît le 1er janvier.
Je me tiens à 600.000 francs, et pas un sou au-dessous(3). Et encore je me demande si d’une manière absolue il ne vaudrait pas mieux vendre le patronage. A cet égard, il y aurait une magnifique opération à faire: vendre le patronage et acheter la maison Eyssette, qui va être vendue le 7 novembre et qui ne sera pas payée plus de 50.000 francs. Nous en aurions de suite 2.700 francs de loyer. Il y a 13.800 mètres, dont 4.000 bâtis; un boulevard va y passer. Si l’on veut y mettre le collège, on a tout ce qu’il faut comme local.
Adieu, cher. Je vais méditer, mais j’avoue que la position du collège, avenue Feuchères, me semble dure à sacrifier(4).
Totus tibi et aux novices.
Poussez doucement le P. Raphaël à l’exactitude.
E.D'ALZON.2. Le P. Hippolyte proposait d'ouvrir après Pâques le collège du Vigan et d'en confier la direction à M. Allemand. "Toutes les classes jusqu'en 4e et les classes de français pour préparer au latin" pourraient être faites par nos religieux (21 octobre).
3. Il s'agit de la valeur de la propriété de l'avenue Feuchères. "Illusion!", disait Hippolyte.
4. Le P. Hippolyte était d'avis de ne garder à Nîmes qu'une propriété, celle du patronage qui, la ville descendant dans la plaine, se rapprochait du centre de jour en jour.