DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 162

5 oct 1864 Lamalou SAUGRAIN Hippolyte aa

Affaires. – Les Bardonnenche. – Le dîner du 16. – Pauline. – Le noviciat.

Informations générales
  • DR05_162
  • 2344
  • DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 162
  • Orig.ms. ACR, AK 70; D'A., T.D. 33, n. 80, pp. 48-49.
Informations détaillées
  • 1 AUSTERITE
    1 BONTE
    1 CAPRICE
    1 CONGREGATION DES AUGUSTINS DE L'ASSOMPTION
    1 CREANCES A PAYER
    1 CREDIT FONCIER
    1 CURE
    1 DEPARTS DE RELIGIEUX
    1 DEPENSES
    1 FOI
    1 FORMATION A LA VIE RELIGIEUSE
    1 NOMINATIONS
    1 NOVICES ASSOMPTIONNISTES
    1 NOVICIAT DES ASSOMPTIONNISTES
    1 NUTRITION
    1 REPAS
    1 RESSOURCES MATERIELLES
    1 REVENUS DE PROPRIETES
    1 SIMPLICITE
    1 TRAITEMENTS
    1 VENDANGE
    1 VOCATION RELIGIEUSE
    2 ABDOU, JOSEPH
    2 AMALRIC, MARIE
    2 BAILLY, VINCENT DE PAUL
    2 BARDONNENCHE, MONSIEUR ET MADAME
    2 JOURDAN, RAPHAEL
    2 MERIGNARGUES, LES
    2 PAULINE, LAVAGNAC
    2 PLANTIER, CLAUDE-HENRI
    3 MONTMAU
    3 VIGAN, LE
  • AU PERE HIPPOLYTE SAUGRAIN
  • SAUGRAIN Hippolyte aa
  • Lamalou, 5 oct[obre 18]64.
  • 5 oct 1864
  • Lamalou
La lettre

Mon bien cher ami,

J’espère pouvoir tout arranger(1). Voici comment. Je ne retirerai, pour mon compte, plus rien du Crédit foncier et je ferai les 10.000 francs dont j’ai besoin, soit avec les 2.000 francs de Mlle Amalric, soit avec 3.000 francs que je prendrai sur la vendange de Montmau, soit avec les 5.000 francs que vous avez portés aux Mérignargues et qu’ils me rendront dans quatre mois. Cet arrangement vous va-t-il? Tout ce que vous me dites des sommes prises par le P. Raphaël, sans vous prévenir, prouve de plus en plus que nous avons très bien fait de le remplacer. Je crois être sûr de lui avoir dit trois ou quatre fois de vous prévenir.

Je ne savais pas que les Bardon[nenche] ont le traitement et le logement, [et] auront encore la table de l’Assomption. Ou bien est-ce une idée du P. V[incent] de P[aul](2)? Pour les curés du dîner du 16, consultez les curés. Je veux que ce soit simple et monastique, moins de plats et un meilleur apprêt(3). Avec cette seule indication je m’en rapporte à vous. Vous ai-je dit que plus que jamais Pauline meurt d’envie de nous venir? Vous pouvez compter que si j’ai reçu mon traitement quand j’irai au Vigan, je vous porterai 700 francs.

J’approuve beaucoup votre zèle à ne pas quitter le noviciat et je vous conjure de m’en parler souvent. Prions beaucoup pour ce cher petit nid de la Congrégation et demandons à N.-S. d’y mettre des oiseaux qui ne s’envolent pas au premier caprice. Je me persuade que, quand nous-mêmes nous serons dignes de former des religieux, il nous en enverra. Que deviennent les petits novices syriens depuis le départ du Fr. Joseph(4)? Prions, prions. Et puis Dieu est grand et Notre-Seigneur bien bon. C’est par la foi qu’on renverse les montagnes.

Adieu, très cher. Mille fois vôtre en N.-S.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Pour que le P. Hippolyte puisse faire face à des échéances.
2. Le P. Hippolyte mettra les choses au point. Les Bardonnenche sont aussi bien disposés que possible. Ils ont leur cuisine à part et, loin d'essayer de vivre aux crochets de l'Assomption, ils nous ont souvent tiré d'embarras en nous donnant de leur bois, de leur vin et ainsi de suite (lettre du 9 octobre).
3. Le dimanche 16 octobre, le noviciat doit, à l'occasion de la visite pastorale de Mgr Plantier au Vigan, recevoir à dîner une trentaine de curés. "Faut-il que ce soit bien ou *très bien*?, a demandé le P. Hippolyte (2 octobre).
4. Ils n'ont pas l'air de s'affliger outre mesure de son départ, répondra le P. Hippolyte le 9 octobre.