DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 121

22 aug 1864 Nîmes DOUMET_PAUL_FRANCOIS aa

Il lui répond plutôt qu’à sa maman. – Etre sage pas seulement quelquefois mais toujours, pour plaire au bon Dieu. – La mort peut nous surprendre au moment où nous y pensons le moins.

Informations générales
  • DR05_121
  • 2291
  • DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 121
  • Orig.ms. ACR, AP 345; D'A., T.D. 34, n. 1, p. 129.
Informations détaillées
  • 1 COMPORTEMENT
    1 CONFESSION SACRAMENTELLE
    1 DIEU
    1 JOIE
    1 MALADIES
    1 MORT
    1 PHARMACIEN
    1 SAGESSE HUMAINE
    2 BELLILE, GUILLAUME
    2 BELLILE, MADAME
    2 DOUMET, BLANCHE
    2 DOUMET, MADAME EMILE
    2 DOUMET, PAUL-FRANCOIS
    2 LONDES, MARC-ALBERT
    3 NIMES, HOTEL DE VILLE
  • A MONSIEUR EMILE DOUMET
  • DOUMET_PAUL_FRANCOIS aa
  • Nîmes, 22 août [18]64.
  • 22 aug 1864
  • Nîmes
La lettre

Mon cher Emile(1),

Ta petite lettre m’a fait le plus grand plaisir, et comme je suis un peu pressé, je préfère te répondre plutôt qu’à ta maman; tu lui diras que je la prie de me pardonner.

Je t’engage à ne pas être seulement sage quelquefois, mais toujours. C’est le meilleur moyen de plaire au bon Dieu et de te bien conduire, quand tu seras plus grand. Tu sais que nous ne sommes pas pour toujours sur la terre, et nous sommes surpris au moment où nous y pensons le moins. Ce matin, M. Bellile, le pharmacien, étant à l’hôtel de Ville, est mort d’un vomissement de sang. Dieu veuille qu’il fût prêt! Hier soir, M. Londès avait bien confessé sa femme, mais tu comprends que ce n’est pas la même chose.

Rappelle-moi au souvenir de ta maman et de ta soeur. Je t’embrasse du fond de l’âme.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Emile, le fils de Madame Doumet, avait alors sept ans; il devint plus tard religieux de l'Assomption, prononça ses voeux perpétuels en 1878, sous le nom de Paul-François, et mourut en 1905.