DERAEDT, Lettres, vol.4 , p. 351

20 jul 1863 Agen MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Il y a longtemps qu’il a fait à N.S. une convention sur le partage des souffrances qu’elle éprouve. – Une bonne fille qui meurt d’envie d’être Soeur converse. – Mgr Brunoni vous demande pour Varna.

Informations générales
  • DR04_351
  • 2051
  • DERAEDT, Lettres, vol.4 , p. 351
  • Orig.ms. ACR, AD 1323; D'A., T.D. 23, n. 752, pp. 96-97.
Informations détaillées
  • 1 FATIGUE
    1 MISSION DE BULGARIE
    1 SOEURS CONVERSES
    1 SOUFFRANCE ACCEPTEE
    1 VOCATION RELIGIEUSE
    2 BRUNONI, PAOLO
    2 EVERLANGE, MARIE-EMMANUEL D'
    2 GALABERT, VICTORIN
    2 PUYSEGUR, MADAME ANATOLE DE
    3 BORDEAUX
    3 PARIS
    3 VARNA
  • A LA MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • Agen, 20 juillet [18]63.
  • 20 jul 1863
  • Agen
La lettre

Avant de commencer la retraite, ma chère fille, je veux vous dire un petit bonjour et vous assurer bien amicalement que je demande, du fond du coeur, à Dieu, de me donner les trois quarts de votre fatigue. Je ne vous parle pas assez de ma disposition de porter vos souffrances, dans la mesure où cela peut vous être utile et où cela peut vous dilater le coeur. Il y a pourtant longtemps déjà que, trop silencieusement peut-être, j’ai fait sur ce sujet mes conventions avec Notre-Seigneur. Sachez toutefois que vous n’êtes pas tenue à la moindre reconnaissance, car je me suis arrangé pour y trouver merveilleusement mon compte.

Ce dont je veux vous parler, c’est d’une bonne fille forte et robuste, qui meurt d’envie d’être Soeur converse. Elle a eu un peu mal à la main, ce qui ne l’empêche pas de travailler vigoureusement aux champs. Elle est du côté de Bordeaux; ma soeur la connaît. Voudriez-vous qu’elle se présentât, de sa part, à Soeur M.-Emmanuel, (qui par parenthèse a fait la conquête de mon évêque). Si vous la pouvez prendre, nous l’emploierions plus tard au jardin de Nîmes.

J’ai des nouvelles de Constantinople. Mgr Brunoni vous demande pour Varna, qui va devenir tête de chemin de fer, d’où l’on pourra se rendre en trois jours à Paris. Au dire du P. Galabert qui accompagne l’archevêque, c’est une position unique pour l’avenir. Priez et faites prier pour ma retraite; je l’aborde avec un peu de terreur.

Tout vôtre en Notre-Seigneur.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum