- DR03_311
- 1462
- DERAEDT, Lettres, vol. 3, p.311
- Orig.ms. ACR, AE 98; D'A., T.D. 25, n. 98, p. 85.
- 1 MISSION D'AUSTRALIE
1 PREDICATION
2 COMMARQUE, MARIE-THERESE DE
2 CUSSE, RENE
2 LAURENT, CHARLES
2 MILLERET, MARIE-EUGENIE
2 QUINN, JAMES
3 BORDEAUX - Au Père François Picard
- PICARD François aa
- [Nîmes, vers le 27 septembre 1860](1).
- 27 sep 1860
- Nîmes
Cher ami,
Je désire très vivement que le P. Laurent aille prêcher à B[ordeau]x. Dites-le lui. J’écris ad hoc à Soeur M.-Thérèse. Si votre santé vous eût permis de m’écrire plus tôt votre conversation avec Mgr Quinn(2), vous m’eussiez évité bien des ennuis. Le P. Brun nous quitte bien irrité; le P. Cusse ne l’est pas moins. Hélas! hélas!
Qu’est-ce que cela deviendra? Si Mgr Quinn veut que je lui donne des religieux, il faut qu’il réponde à ma lettre et me promette de ne pas travailler à séparer de la Congrégation les religieux que je lui donnerai. Tâchez habilement d’arranger la chose, et je serai tout heureux de lui donner tout de suite le P. Cusse et le P. Brun.
Adieu. Tout vôtre en N.-S.
E.D'ALZON.1. Réponse à une lettre du 25 septembre. Le P. d'Alzon n'avait pas encore reçu cette lettre quand il écrivit le 26 à Mère M.-Eugénie.
2. La lettre du P. Picard disait: "J'ai vu dimanche Mgr Quinn, il a été étonné de votre réponse, et il m'a expliqué sa lettre d'une tout autre manière; il y a eu évidemment malentendu. Voici sa pensée en trois propositions: 1° Je désire avoir un clergé régulier, pourriez-vous adapter vos règles aux besoins d'un clergé de telle sorte que vos religieux deviennent le clergé de mon diocèse? Cette pensée n'est point imaginaire, elle a été exécutée par les religieux de St.-Charles, dont la règle est parfaite pour cela. 2° Dans le cas où vous ne le pourriez pas, consentiriez-vous à ce que les religieux que vous me donnerez suivent la règle de St-Charles pour former le clergé de mon diocèse? 3° Je vous propose ces deux premières pensées, à cause de la confiance entière que j'ai en vous. Dans le cas où elles ne vous paraîtraient pas acceptables, je conserve toujours les premières propositions que j'ai eu l'honneur de vous faire, celles de nommer des religieux de l'Assomption dans les conditions ordinaires des religieux. Sans entrer en discussion sur les deux premières propositions, j'ai dit à Monseigneur qu'il y avait eu évidemment malentendu entre vous et lui, et qu'une entrevue pourrait peut-être arranger bien des choses."
2. La lettre du P. Picard disait: "J'ai vu dimanche Mgr Quinn, il a été étonné de votre réponse, et il m'a expliqué sa lettre d'une tout autre manière; il y a eu évidemment malentendu. Voici sa pensée en trois propositions: 1° Je désire avoir un clergé régulier, pourriez-vous adapter vos règles aux besoins d'un clergé de telle sorte que vos religieux deviennent le clergé de mon diocèse? Cette pensée n'est point imaginaire, elle a été exécutée par les religieux de St.-Charles, dont la règle est parfaite pour cela. 2° Dans le cas où vous ne le pourriez pas, consentiriez-vous à ce que les religieux que vous me donnerez suivent la règle de St-Charles pour former le clergé de mon diocèse? 3° Je vous propose ces deux premières pensées, à cause de la confiance entière que j'ai en vous. Dans le cas où elles ne vous paraîtraient pas acceptables, je conserve toujours les premières propositions que j'ai eu l'honneur de vous faire, celles de nommer des religieux de l'Assomption dans les conditions ordinaires des religieux. Sans entrer en discussion sur les deux premières propositions, j'ai dit à Monseigneur qu'il y avait eu évidemment malentendu entre vous et lui, et qu'une entrevue pourrait peut-être arranger bien des choses."