- DR03_040
- 1204
- DERAEDT, Lettres, vol. 3, p.40
- Orig.ms. ACR, AD 1180; D'A., T.D. 22, n. 558, pp. 210-211.
- 1 SANTE
2 BOLZE, MADAME SIMEON
2 BOLZE, MARIE DE L'ANNONCIATION
2 BOLZE, MARIE-GERTRUDE
2 CHAUVAT, MARIE-GENEVIEVE
2 ROZET, FRANCOISE-MARIE
2 SAUGRAIN, HIPPOLYTE
2 THECLA - A la Mère Marie-Eugénie de Jésus
- MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
- [Nîmes, vers le 10 mars 1859](1).
- 10 mar 1859
- Nîmes
Ma chère fille,
Si sur votre lit vous avez la possibilité de lire la lettre ci-jointe, vous verrez peut-être que, sauf que Thécla est blonde et qu’il préfère une brune, peut-être les choses pourront-elles aller. Je crois qu’il est sincère et vrai dans son examen(2).
Je vais écrire à Camille(3) et à Soeur M.-Gertrude.
Mme Bolze est venue ce matin à la messe et ne m’a pas demandé. Elle veut que je confesse Hélène(4), mais celle-ci préfère le P. Hip[polyte] et je la laisse de grand coeur. Le P. Hip[polyte] semble s’accoutumer ici. Seulement il a prêché hier deux fois et il est fatigué ce matin.
Adieu, ma fille. J’ai mille choses à vous dire, mais j’ai déjà fait quatre lettres, – celle-ci est la cinquième – et je m’arrête(5).
Vous n’avez pas répondu aux questions que vous a faites, de ma part, le P. Hip[polyte]; on ne plante rien en attendant.
Pour payer les intérêts de vos actions, il faut les parapher.
Faites-moi, je vous en conjure, donner des nouvelles de votre santé. Vous laissez garder un silence trop long.
Soeur M.-Geneviève a un peu la tête qui lui chante; je tâcherai de la remonter.
Veuillez faire dire à Soeur M.-Gertrude qu’elle peut m’écrire tant qu’elle voudra.
Adieu, ma fille. Tout vôtre, à condition que vous vous soigniez.
E.D'ALZON.2. Le P. d'Alzon ne dit pas de qui est la lettre qu'il transmet; sans doute quelqu'un à qui on pouvait proposer la blonde Thécla recommandée par Mère M.-Eugénie.
3. Camille Rozet, postulante.
4. Hélène Bolze, fille de Mme Bolze.
5. Effectivement, la lettre sera reprise ultérieurement, comme en témoigne la différence d'encre sur le ms, pour la seconde partie.