- DR03_027
- 1189
- DERAEDT, Lettres, vol. 3, p.27
- Orig.ms. ACR, AD 1169; D'A., T.D. 22, n. 547, p. 200.
- 1 CLERGE SECULIER
2 ATTENOUX, CLAIRE
2 BARAGNON, MADAME AMEDEE
2 BARAGNON, NUMA
2 BARAGNON, PIERRE
2 DURAZZO, MADAME
2 GAY, CHARLES-LOUIS
2 GROLEE-VIRVILLE, LEON DE
2 LAURENT, CHARLES
2 PARISIS, PIERRE-LOUIS
2 THECLA
3 ARRAS
3 CLICHY-LA-GARENNE
3 PARIS
3 RETHEL - A la Mère Marie-Eugénie de Jésus
- MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
- Nîmes, le 28 janvier 1859.
- 28 jan 1859
- Nîmes
- Evêché de Nîmes
Ma chère fille,
Mme Durazzo m’a déjà dit hier que son frère, M. de Grolée, préférerait une étrangère, et je ne serais pas surpris qu’il eût déjà quelqu’un, et je voudrais le savoir. Thécla voudrait-elle de Pierre Baragnon, premier secrétaire de l’ambassade ottomane à Paris, avec 12 à 18.000 francs de traitement? Ce garçon-là aura 30 à 40.000 francs d’avance pour s’établir, et autant à la mort de sa mère(1).
Je suis enchanté que vous ayez eu la visite de Mgr d’Arras, mais les bonnes explications qu’on accepte n’en font pas plus d’effets sur mon opinion. C’est étonnant comme je suis immuable là-dessus (2).
Vous me ferez plaisir de faire causer M. Gay, je vais lui écrire pour le remercier de sa brochure.
La pauvre Claire Attenoux a un petit chagrin, à propos des amours de Numa Baragnon.
Je compte partir pour Paris de mercredi en huit, pour ne pas manquer mes messes.
Adieu, ma fille. Tout vôtre en Notre-Seigneur. Je n’ai qu’une minute à moi.
E.D'ALZON.2. Le 27 janvier, Mère M.-Eugénie écrivait: "Nous avons reçu ici, il y a quelques jours, la visite de Mgr [Parisis, évêque] d'Arras [...] Il était au courant du départ de Rethel des vôtres; mais toute explication paraît donnée pour tout le monde quand on dit: Vos Pères étaient appelés là à gouverner des prêtres du diocèse; sur ce seul mot le bon évêque a dit que c'étaient des éléments qui ne pouvaient cadrer." Aux yeux du P. d'Alzon, l'explication demeure superficielle, car lui-même à Nîmes collaborait avec des séculiers pour conduire son collège, tout comme le P. Laurent à Clichy. C'est donc l'esprit de collaboration qui a manqué.