- Une rencontre avec Jésus, au cœur de la démarche. Parfois le pèlerin fait des milliers de kilomètres en espérant cette rencontre. Mais la rencontre peut s’opérer quand on ne l’attend pas. Jésus est aussi pèlerin, il vient à notre rencontre, parfois dans l’inattendu.
- Une maladie, disons plutôt un besoin de guérison. Notons que le porteur ne sait pas forcément comment exprimer sa demande de guérison, et c’est plutôt Jésus qui adresse la parole en premier.
- Un questionnement sur le péché et la miséricorde, qui reste un mystère. Quoi qu’il en soit, l’essentiel c’est que la gloire de Dieu se manifeste.
- Un déplacement physique, à Lourdes, à Beauraing, à La Vang, à Compostelle… ou à la piscine de Siloé. C’est une voix qui résonne dans le cœur du pèlerin et qui le pousse à prendre le chemin.
- Un geste simple, ici avec de la boue et le lavage des yeux à l’eau. L’esprit critique dira : c’est absurde. Mais celui qui pèlerine avec un cœur sincère sait que la pratique d’un geste peut valoir beaucoup plus que des discours savants.
- Une transformation, un renouveau, des yeux qui s’ouvrent et se remplissent de lumière, et le pèlerin de dire : « Je crois, Seigneur ». Le physique et le spirituel vont de pair, sans frontière.
- Un témoignage rendu public après le retour, car la grâce reçue est tellement grande que le pèlerin, comme l’aveugle guéri, ne peut pas la passer sous silence.
Frère Milad Yacoub, communauté de Paris-Denfert
